Maroquinerie

La « maroquinerie » regroupe les activités liées à la fabrication de sacs à main, de bagages, de portefeuilles, de ceintures, de bracelets de montre, de gainerie, de ganterie, de selles et d’harnachements et autres accessoires.

Elle se situe au cœur de l’industrie de la mode et du luxe française. Les entreprises de la branche ont développé leurs propres sites de production depuis plusieurs décennies et s’appuient sur un vaste réseau de fabricants et sous-traitants répartis sur l’ensemble du territoire national, outre des PME et TPE indépendantes. Les fabricants français sont essentiellement positionnés sur le luxe et le haut de gamme et s’appuient sur la reconnaissance de qualité et de savoir-faire du « Made in France ».

Cuirs et peaux

Les « cuirs et peaux » (tannerie et mégisserie) regroupent les activités de transformation des cuirs bruts en peaux fines pour la vente à de nombreuses industries (maroquinerie, chaussure, habillement, ameublement, automobile, ganterie…). Les tanneurs produisent chaque année environ 2,5kt de cuirs finis de bovins et veaux quand les mégissiers produisent plus de 3 millions de peaux finies d’ovins, de caprins, de porcins et de peaux exotiques.

L’industrie de la tannerie-mégisserie est constituée de nombreuses petites entreprises réparties sur l’ensemble du territoire, mais concentrées majoritairement en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Grand Est.

Les principaux clients des tanneries/mégisseries en France sont les grandes maisons de luxe.

Cordonnerie Multiservice

La « Fédération de la cordonnerie et de la botterie », créée en 1945, est désormais dénommée « cordonnerie multiservice ». En effet, la plupart des entreprises la composant intègrent d’autres activités que la réparation et la rénovation d’articles en cuir (chaussures, sacs à main, vêtements en cuir…), telles que la vente d’articles d’entretien du cuir, la duplication de clés, la fabrication de tampons, l’imprimerie, le nettoyage de chaussures, et même parfois la vente de petits articles de maroquinerie et/ou de chaussures.

Ces entreprises sont le plus fréquemment des TPE, ou même des artisans exerçant de manière autonome (on dénombre 2 300 indépendants, non couverts par ce portrait de branche).

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